Faisant écho à sa performance scénique Monumental pour douze danseurs, Jocelyn Cottencin poursuit son dialogue avec la danse en investissant aujourd’hui la pratique de l’échauffement. Échauffement général a été activé pour la première fois dans le cadre de la manifestation Mai 68 Assemblée générale du 28 avril au 20 mai 2018 au Centre Georges Pompidou.

Élaborée à partir d’un corpus d’échauffements — écrits commandés à différents artistes (notamment ceux impliqués dans Monumental) —, Échauffement général propose son appropriation par la lecture d’un imaginaire physique. Conçue comme un projet éditorial à activer, l’exposition devient le lieu hybride entre documentation et mise en corps, et positionne l’échauffement comme un matériau poétique, politique et potentiellement fonctionnel.

Des temps de pratique des partitions d’échauffement sont proposés tout au long de chaque exposition.

L’espace se compose de l’ensemble des partitions d’échauffement, d’un dessin mural et d’un espace à activer.

Les partitions sont collées sur les plaques de bois renvoyant aux placards (affiche manifeste, déclarations, collés dans l’espace public).

Le dessin mural est une figure régulièrement utilisée par Jocelyn Cottencin comme une possibilité de circuler entre l’image et le texte, le sens et les contextes. Le titre lui même contient une multiplicité de lectures.

À l’occasion de l’exposition au CCN de Montpellier (5 juin au 6 juillet, 2019), Crossing a édité une édition tirée et numérotée à 50 exemplaires. Elle se compose des 19 partitions/manifestes d’échauffement, de l’esquisse du dessin mural et d’un colophon numéroté.