RÉSUMÉ
Une étude transdisciplinaire de la représentation des végétaux et de leurs pouvoirs pour penser la question de l’animation, du cinéma, de la photographie et plus largement, celle de l’image, à l’ère de l’Anthropocène et dans le contexte du « tournant végétal » à l’œuvre dans le domaine des sciences humaines aussi bien que de l’art contemporain.
Même si les végétaux ont longtemps été considérés comme des êtres moins vivants que les animaux, leur capacité à produire des formes complexes et des couleurs variées en fait des objets privilégiés d’admiration et d’expérimentation. De nombreuses sociétés mettent d’ailleurs en scène, souvent dans des contextes rituels, des processus vitaux tels que la croissance et la floraison des plantes ou la longévité des arbres. Dans le prolongement de ce désir d’exposer des qualités visuelles et morphologiques, la photographie et le cinéma, par les effets de magnification et d’accélération qu’ils rendent possibles, aident les humains à mieux voir, concevoir et imaginer la vitalité à l’œuvre dans le monde végétal.
Fruit d’un dialogue pluridisciplinaire engagé entre des anthropologues, des philosophes et des spécialistes en études visuelles et cinématographiques, cet ouvrage explore la capacité des images à découvrir l’animation qui parcourt les végétaux et à faire apparaître de nouvelles formes d’animisme dans les sociétés modernes.
Fruit d’un dialogue pluridisciplinaire engagé entre des anthropologues, des philosophes et des spécialistes en études visuelles et cinématographiques, cet ouvrage explore la capacité des images à découvrir l’animation qui parcourt les végétaux et à faire apparaître de nouvelles formes d’animisme dans les sociétés modernes.
Textes de Roberta Agnese, Teresa Castro, Emanuele Coccia, Ludovic Coupaye, Philippe Dubois, Luce Lebart, Émilie Letouzey, Natasha Myers, Perig Pitrou, Marie Rebecchi, Elena Vogman, Matthew Vollgraff.