RÉSUMÉ
Lorsque Francine Lancelot découvre la « danse libre » héritée d’Isadora Duncan ; elle décide d’en faire son métier. Son appétit à découvrir est immense ; elle se forme en danse moderne et classique, yoga, mime, acrobatie. Plus inhabituel, elle s’initie à la notation de la danse selon le système inventé par Pierre Conté en 1931. Puis la découverte des danses traditionnelles collectives la touche en plein cœur. Elle se forme alors auprès de l’ethnologue Jean-Michel Guilcher au musée des Arts et Traditions Populaires, à l’histoire de la danse et au collectage de répertoires (Vivarais, Auvergne, Languedoc et Provence puis Vendée, Haute-Bretagne et Béarn). Parallèlement, elle présente une maîtrise sur l’écriture Beauchamp-Feuillet, puis une thèse sur la Farandole et trouve une clé pour déchiffrer l’écriture Beauchamp-Feuillet. Dès lors, les partitions baroques lui sont ouvertes. En 1980, elle crée sa compagnie Ris & Danceries et présente des spectacles chorégraphiques. En 1984, elle triomphe à l’Opéra de Paris avec Noureev et à partir de là participera régulièrement à des opéras ou comédies-ballets. Pédagogue remarquable, elle enseigne tout au long de sa carrière des danses traditionnelles, de la Renaissance ou baroque. Elle est aussi l’auteur avec toute une équipe d’un catalogue raisonné « la Belle Dance ».
Ce parcours exceptionnel nous est conté par Sophie Gélinier qui a récolté plus de cinquante entretiens. Tout à la fois danseuse et administratrice de la compagnie, elle nous restitue les aventures d’une vie passionnément dévouée à la recherche et à la danse dans sa diversité.