SUMMARY
De la fin du Moyen Âge à la Révolution française, la danse joue un rôle dans chacune des étapes de l’existence des femmes. Condamnée par la morale chrétienne, elle n’en est pas moins associée à de nombreuses fêtes civiles ou religieuses, et pratiquée tout autant dans les villes et les villages ou’à la cour. Tout au long de sa vie, la femme danse dans le respect de certaines règles dictées par la société. Liée au jeu, à l’éducation, à la médecine, à la santé, la danse reste pourtant un acte ambigu pour une femme car il requiert pudeur et subordination tout en autorisant la séduction. Sur cette ambivalence se construit le mythe de la danseuse au XIXe siècle.