SUMMARY
Le propos est ici de saisir, chaque fois dans son contexte historique, la complexité des relations entre les rapports de pouvoir entre les sexes et les imaginaires collectifs dont les productions culturelles sont à la fois le support et le résultat. Productions culturelles, oeuvres d’hommes et de femmes, qui traitant d’émancipation sexuelle parlent du désir comme subversion de l’ordre social mais portent néanmoins la marque de l’inscription profonde, souvent implicite ou ambiguë, des inégalités entre les sexes, et parfois même, de façon perverse, de l’attachement à ces inégalités.