SUMMARY
« La violence du monde, elle, ne se calme pas. Le risque d’une adaptation à cette violence, c’est de crier parce que ça fait mal, puis de crier parce que ça fait bien. »
Maguy Marin revient dans cette conversation avec Olivier Neveux sur son travail, la façon dont il a évolué, les chemins qu’il a empruntés depuis que, au milieu des années 1990, elle s’est autorisée le langage et les mots. Ce retour sur la «méthode» est l’occasion de parcourir à nouveau ses créations, d’en réfléchir les enjeux rythmiques, chorégraphiques et politiques. Ses mots dessinent l’exigence d’un art mobilisé par « l’urgence d’agir ».