SUMMARY
Est-ce qu’il reste quelque chose à faire? À dire? À réfléchir? Est-ce que nous pouvons continuer à croire que des connaissances suffisent pour changer nos conduites, nos décisions? Qu’est-ce qui a suffisamment de valeur pour nous, en tant qu’humains, pour faire face aux urgences planétaires?
Cet ouvrage explore les dimensions imaginaires des diverses crises d’habitabilité qui façonnent l’époque désignée comme “Anthropocène”. Il propose une réponse esthétique à une question morale. Penser l’Anthropocène depuis une perspective morale implique de nous demander comment nos décisions sont modelées et prises, selon quelles échelles de valeur nous décidons ce qui compte et ce qui sera interprété comme secondaire, contextuel ou accessoire.
À partir d’une lecture des crises des éthiques du care, cette analyse explore l’hypothèse que l’Anthropocène repose sur une dimension sensible et morale; que notre manière de désirer, d’imaginer, et de rêver est aussi façonnée de manière anthropocénique, tant au niveau individuel qu’au niveau collectif.
Les esthétiques du care sont ici présentées comme des alternatives pratiquées dans le Sud global pour débattre des imaginaires auxquels nous nous référons pour sentir-et-penser les crises. Elles sont tout à la fois un concept et une pratique incarnée. Ces pages ouvrent une option décoloniale pour interpréter les crises et des possibles voies d’action.
En ce sens, il ouvre des alternatives au système-monde moderne, qui homogénéisant, n’offre pas de place pour toutes et tous, car ce modèle mène la planète à un déséquilibre qui en menace la vie dans son ensemble.
’il reste quelque chose à faire? À dire? À réfléchir? Est-ce que nous pouvons continuer à croire que des connaissances suffisent pour changer nos conduites, nos décisions? Qu’est-ce qui a suffisamment de valeur pour nous, en tant qu’humains, pour faire face aux urgences planétaires?
Cet ouvrage explore les dimensions imaginaires des diverses crises d’habitabilité qui façonnent l’époque désignée comme “Anthropocène”. Il propose une réponse esthétique à une question morale. Penser l’Anthropocène depuis une perspective morale implique de nous demander comment nos décisions sont modelées et prises, selon quelles échelles de valeur nous décidons ce qui compte et ce qui sera interprété comme secondaire, contextuel ou accessoire.
À partir d’une lecture des crises des éthiques du care, cette analyse explore l’hypothèse que l’Anthropocène repose sur une dimension sensible et morale; que notre manière de désirer, d’imaginer, et de rêver est aussi façonnée de manière anthropocénique, tant au niveau individuel qu’au niveau collectif.
Les esthétiques du care sont ici présentées comme des alternatives pratiquées dans le Sud global pour débattre des imaginaires auxquels nous nous référons pour sentir-et-penser les crises. Elles sont tout à la fois un concept et une pratique incarnée. Ces pages ouvrent une option décoloniale pour interpréter les crises et des possibles voies d’action.
En ce sens, il ouvre des alternatives au système-monde moderne, qui homogénéisant, n’offre pas de place pour toutes et tous, car ce modèle mène la planète à un déséquilibre qui en menace la vie dans son ensemble.