FRANÇAIS
L’artiste chorégraphe Myriam Lefkowitz échange avec Susan Gibb et Julie Pellegrin sur l’évolution de sa pratique où la danse devient un outil sensoriel générant une relation entre les corps et les lieux.
Le septième titre de la collection Digressions est consacré à Myriam Lefkowitz et fait suite à une recherche menée simultanément à la Ferme du Buisson et à If I Can’t Dance, I Don’t Want to Be Part of Your Revolution à Amsterdam. Myriam Lefkowitz revient sur l’ensemble de son travail à travers la distinction entre projet et pratique, l’importance du toucher et de la réciprocité, l’ambiguïté du care, et la plasticité de la perception. L’artiste y aborde également les liens qui se tissent entre les corps et les lieux à travers le « sentir », ainsi que sa pratique de l’expérimentation et de l’engagement dans des relations impliquant l’utilisation du toucher.
ENGLISH
Artist choreographer Myriam Lefkowitz talking to Susan Gibb and Julie Pellegrin about the evolution of her practice, and its turn to dance as a sensory trigger for relations between bodies and places.
Devoted to Myriam Lefkowitz, Digressions #7 is a follow-up to a research project carried out simultaneously at La Ferme du Buisson and If I Can’t Dance, I Don’t Want to Be Part of Your Revolution in Amsterdam. Lefkowitz looks back over her oeuvre in the light of the distinction between project and practice, the importance of touch and reciprocity, the ambiguity of caregiving, and the malleability of perception. She also addresses the interconnections that form between bodies and places via “feeling” and her use of experiment and commitment in relationships involving tactility.