RÉSUMÉ
Ouvrage publié à l’occasion de l’exposition « Writings on water/Carolyn Carlson » au musée La piscine de Roubaix du 1er juillet au 24 septembre 2017.
Carolyn Carlson a toujours écrit, dessiné, peint. Pour danser et en dansant, pourrait-on dire de la chorégraphe qui qualifie sa danse de poésie visuelle. Carlson sourit en évoquant les millions de pages noircies et colorées de ses carnets qu’elle a donnés à la BnF en 2013. Comme autant de témoins précieux de sa pensée, de son rapport à la nature, de son processus de création, de sa folie et de son humour.
Ecrits sur l’eau, de la pièce éponyme de Carolyn Carlson, donne son nom à cette exposition qui invite au voyage dans les villes d’eau européennes de résidence de la chorégraphe américaine : Paris, Helsinki, Venise, Roubaix.
I draw what I cannot dance
Mirroring the essential
The source that attracts us
to those things of the eternal.
Dancing ink on a surface of trees
leaving the impermanent somehow
permanent for the time being
One instant of black water flow
to disappear in an imprint
a book of memory
encompassing the act.